En fait, je devrais dire quels sont les films qui m’interpellent au premier abord. Je pourrais en faire un Top 10 comme mon compatriote Kevyn Knox l’a brillamment déjà fait sur son Blogue. Cependant, comme aucun auditoire n’a visionné ces films et que moi encore moins je ne pense pas que faire un décompte puisse vraiment nous mener à quelque chose de satisfaisant. Car même si je dis par exemple, que le Antichrist de Lars von Trier est le film le plus attendu sur nos écran, peut-être sera-t-il le plus décevant.
The Informant de Steven Soderbergh
Le Cinéaste le plus versatile d’Hollywood frappe de nouveau en 2009. Si l’on peut compter son Che Part 1 & 2 comme film de 2009 il en serait à sa troisième sortie dans les salles du Québec avec The Girlfriend Experience. Étant déjà sur nos écrans je ne m’étendrai pas trop sur la présentation de ce film sinon qu’il est du réalisateur de Traffic, Erin Brockovich, Ocean’s 11, 12 & 13, le remake de Solaris, The Good German et du classique Sex, Lies & Videotapes.
Déjà sur nos écrans !
A Serious Man de Joel & Ethan Coen
Sauront-ils accrocher le public comme ils ont su le faire avec Fargo, Miller’s Crossing, No Country For Old Men, The Big Lebowski, Blood Simple, Barton Fink et nous faire oublier l’inégal Burn After Reading ? C’est toujours une surprise avec les frères Coen !
Sur nos écrans le 2 octobre.
Zombieland de Ruben Fleischer
Un bon film de Zombies est toujours un bon film de Zombies. Ai-je besoin d’en rajouter ?
Sur nos écrans le 2 octobre.
Where The Wild Things Are de Spike Jonze
Si vous ne connaissez pas tout le talent de Spike Jonze allez s’il vous plait écouter Adaptation et vous aurez juste le goût de vous retaper Being John Malkovich et ne pourrez tenir en place pour Where The Wild Things Are.
Sur nos écrans le 16 octobre.
Antichrist de Lars von Trier
Cinéaste aimé des intellectuels de ce monde, von Trier fait un Cinéma très prétentieux et peu accessible. Son Dogville en est le meilleur exemple ; conter une histoire dans un studio où seules des lignes sur le sol délimitent les maisons et décors et nous faire subir cet exercice pendant 2h30 relève de l’audace certainement mais aussi de la provocation vis-à-vis de son auditoire. J’ai cependant aimé ce film sans en être un fervent défenseur. À mon avis, Dancer In The Dark est définitivement le chef-d’œuvre de von Trier qui met en scène un drame épouvantable sur fond de comédie musicale.
Sur nos écrans le 23 octobre.
The Fantastic Mr. Fox de Wes Anderson
Dans la vague de réalisateurs indépendant, Anderson représente pour plusieurs le nouveau Martin Scorsese. Étant un défenseur de l’œuvre de ces deux cinéastes je me permets d’affirmer que Wes Anderson ne nous a pas encore pondu un film de la trempe des Taxi Driver, Mean Streets, King of Comedy, Raging Bull ou Goodfellas. J’aime cependant son travail et je reste toujours conquis par son approche différente et certainement désinvolte. J’ai hâte de découvrir ce qu’il va nous offrir dans ce nouveau média.
Sur nos écrans le 13 novembre.
Broken Embraces de Pedro Almodovar
Célébré partout où il passe Almodovar est encensé par la critique. Je ne partage cet avis que pour disons les deux tiers de ses films. Pour moi son Volver est bien mais ce n’est pas un film remarquable si je me fie à la cote 2 de Mediafilm. Son Parle avec elle et La Mala Educacion se défendent bien mais sont tout de même cousus de fil blanc. Reste à voir sa nouvelle proposition.
Sur nos écrans le 20 novembre.
Nine de Rob Marshall
Un remake de 8 ½ de Fellini. Probablement l’un des dix plus grands chefs-d’œuvre du 7e Art. En faire un remake peu paraître audacieux (…Big Fish de Tim Burton) mais lorsque l’on y ajoute Daniel Day-Lewis, Sophia Loren et plusieurs acteurs qui ont la réputation d’assurer on peut espérer pour le meilleur !
Sur nos écrans le 25 novembre.
The Road de John Hillcoat
Tiré du roman de Cormac McCathy (auteur de No Country For Old Men) The Road est un roman très épuré et je doute vraiment de son adaptation au Cinéma. J’espère fortement d’en être agréablement surpris surtout avec la présence de l’excellent Viggo Mortensen dans le rôle du père.
Sur nos écrans le 25 novembre.
Me And Orson Welles de Richard Linklater
Un film sur Orson Welles de Linklater qui nous a donné de très bons films sous-estimés pour la plupart dont, entre autre, ses Before Sunrise et Before Sunset.
Sur nos écrans le 25 novembre.
Invictus de Clint Eastwood
Hé oui encore une fois Eastwood nous sort un film qui aura de grandes chances de se retrouver aux Oscars et de potentiellement en remporter. Surtout en traitant de Nelson Mandela, on peut dire qu’il se met des points en banque. Je m’explique, l’Académie a toujours aimée féliciter les films qui traitaient de drames, l’Holocauste, le racisme qui sont politiquement correct. Cependant, les films félicités aux oscars sont difficilement les films dont on se souvient plusieurs décennies plus tard. Exemples à l’appui, Psycho d’Hitchcock, Taxi Driver de Scorsese, 2001 ; A Space Odyssey de Kubrick et c’est sans compter l’Oscar du meilleur film étranger qui est selon moi une insulte envers le Cinéma non américain. Bref, je vous pondrai bien un texte sur les Oscars dans les prochains mois.
Je tiens toute de même à mentionner que j’ai adoré le Gran Torino d’Eastwood.
Sur nos écrans le 11 décembre.
The Lovely Bones de Peter Jackson
Ayant été séduit par son adaptation de The Lord of The Rings et rebuté par son stupide remake de King Kong, Peter Jackson est pour moi un cinéaste comme Steven Spielberg. C'est-à-dire, on veut voir son prochain film mais on attend qu’il refasse aussi bien que ce qu’il a déjà fait…
Sur nos écrans le 11 décembre.
The Young Victoria de Jean-Marc Vallée
J’ai bien hâte de voir ce nouveau film d’un cinéaste québécois qui m’a (enfin ?) épaté ! Je ne suis pas un grand passionné de films québécois mais son C.R.A.Z.Y. m’a rassuré comme quoi au Québec il y a d’excellent cinéastes de nos jours.
Sur nos écrans le 18 décembre.
Sherlock Holmes de Guy Ritchie
J’ai hâte et j’ai peur pour cette adaptation du héro anglais par excellence qui est de loin beaucoup plus intéressant que le pathétique James 007 Bond. Bref, j’espère de l’humour anglais, une bonne enquête qui saura se démarquer des faux semblants du Hollywood blasé d’aujourd’hui et qui semble t’il sera supporté d’une distribution toute étoile.
Sur nos écrans le 25 décembre.
Bonne fin d’année Cinéma !
No comments:
Post a Comment