2009-11-01

Bourne Trilogy - Pas vraiment une Retrospective


Plusieurs diront qu'il était temps que je vois ces films mais ma maladie de ne m'attarder que sur les "vieux" films me rattrape assez souvent. Alors je découvre souvent avec bien du retard les films de notre époque... Honte à moi! Bref, par ce billet je veux me rattraper et faire ce que je fais pour les classiques que je présente dans mes rétrospectives; payer un hommage à ces films. Tirée des romans de Robert Ludlum, qui eux sont largement inspirés de la Bande dessinée 13, la trilogie Bourne met en vedette le personnage principal Jason Bourne. Je ne tenterai pas de vous faire un résumé de ces films pour ne pas gâcher de "punchs" à ceux qui n'ont pas encore vus ces films. Je vous dirai cependant que ce sont des films d'action si vous ne le saviez pas encore...

La force de ces films est leur mise en situation instantanée et immensément efficace. On nous plonge directement dans l'action et au coeur même du récit. Dans chacun des trois films le spectateur est sollicité car il s'identifie automatiquement à Jason Bourne et l'accompagne dans sa quête. Notre protagoniste apprend en même temps que nous chacune des informations qui le font avancer dans son cheminement. Chacun des trois films peut se regarder indépendamment des autres. Même si toute l'histoire y est reliée, moi-même j'ai été mal informé et j'ai écouté le troisième volet avant le second. Le bon ordre d'écoute est recommandé mais pas obligatoire. C'est la force d'un film bien écrit, ils ont tous un début, un milieu et une fin. Comme Jean-Luc Godard l'a dit; il n'est pas nécessaire d'être dans le bon ordre.

Une chose dont j'ai bien apprécié est de placer l'histoire partout dans le monde et de ne pas se confiner aux États-Unis pays par excellence du film d'action. Même si c'est John Woo le maître de ce genre... De plus, Matt Damon livre une performance efficace et bourrée de testostérone sans toutefois tomber dans le stéréotype du genre.
Mon volet préféré est le dernier et j'ai moins apprécié le second qui est, à mon avis, beaucoup trop bourré de séquences d'action et de combats. Pour ce qui est de la réalisation, Doug Liman nous offre le premier volet et c'est Paul Greengrass (United 93, Bloody Sunday) qui signe les deux derniers. Il y a trop peu de différences entre les deux réalisateurs pour l'ensemble de la trilogie. La réalisation est nerveuse et beaucoup de plans très courts et souvent filmés à l'épaule avec de rapides mouvements de la caméra sont utilisés pour les nombreuses séquences.

Finalement, ce sont des films agréables à écouter et qui vont probablement devenir des classiques au même titre que l'efficace série des Diehard.

The English version of this review is coming soon...

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