The Limits of Control de Jim Jarmusch 8.9/10
Retournant à son style plus contemplatif et mesquin (lire ici: mesquin envers son auditoire) que son précédent Broken Flowers, Jarmusch nous offre un film proche de la perfection. J'écris bien proche et non parfait. Son personnage principal, joué par De Bankolé, est un homme de peu de mots et de peu d'action. L'acteur nous livre une performance hypnoptisante et captivante. Sa quête nous reste inconnue jusqu'au dénouement final, qui je vous le dit, vaut le détour.
La réalisation de Jarmusch est encore une fois très efficace et à mon humble avis l'une de ses meilleures. On y retrouve ses obsessions habituelles; les nombreuses références au Cinéma des années 50 et 60, des personnages dessinés au marqueur noir et coloriés au ridicule, une histoire sans trompette ni fanfare ainsi qu'une panoplie d'acteurs de talents. Chaque élément énoncé, montré et traité fait rapport à l'histoire et tout élément est à considérer. C'est un Cinéma pur et tamisé. Seul bémol, il demande une bonne connaissance du Cinéma pour en apprécier ses valeurs profondes. C'est un film qui me fait penser à un bon vin que l'on paie 30$ la bouteille mais que l'on n'aurait pas les papilles pour en apprécier toute les qualités.
De plus, la bande sonore est réalisée par un band très intéressant du nom de Boris et qui se prête parfaitement aux atmosphères du film.
*Retranscription de ma critique publiée précédemment à: www.thecinephile.co.nr
Une critique de Michaël Parent
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